La domestication

Il est probable que les premières domestications de la vigne (par sélection et transformation de sa forme sauvage en sa forme cultivée) soient apparues il y a près de 7000 ans avant notre ère, estimation accréditée par la découverte de restes de vinification dans une jarre en Iran ou d’autres encore datant de 6000 ans avant Jésus-Christ sous forme de pépins de la sous-espèce sativa dans les vases d’une grotte en Arménie.

De l’Asie Mineure sont parties de nombreuses migrations qui furent à l’origine d’autant de civilisations. Ces migrations ont entraîné avec elles la vigne en direction du bassin méditerranéen.

En Egypte ancienne (à partir de 2500 ans avant notre ère), les égyptiens cultivaient la vigne et élaboraient du vin. A Babylone, des lois écrites concernant le vin ont été retrouvées. Elles dateraient de 1700 ans avant J-C.

Entre 1500 et 500 ans avant notre ère, Phéniciens et Grecs propagèrent la vigne et leur savoir-faire à travers le continent européen en longeant les côtes de la mer Méditerranée, jusqu’en Italie du Nord et en Espagne (par l’échange de vin et d’huile d’olive contre des métaux).

Ce fut ensuite au tour des Romains de répandre la pratique de la culture de la vigne à travers l’Europe au cours de leurs très nombreuses conquêtes en direction des régions les plus septentrionales.

Au Moyen-Âge, ce fut sous l’influence du christianisme que la culture de la vigne prit un nouvel essor et notamment sous l’impulsion de Charlemagne qui dès les années 800 prit des mesures incitatives pour la culture de la vigne et le commerce du vin. A cette époque, le développement de la vigne était principalement l’œuvre des moines des couvents.

A partir du XVIe siècle, la viticulture fut exportée dans l’hémisphère sud par la colonisation et les vagues successives de migration en direction de l’Amérique latine, l’Afrique du sud, l’Australie…).

Sources d’information