Climat continental

La seconde de ces influences climatiques est continentale. Celle-ci est à l’origine des gelées d’hiver et de printemps particulièrement redoutées des vignerons. Avec  un nombre de jours de gelées par année se situant entre 60 et 80 (avec une moyenne 1.1 jour par an où les températures sont inférieures à -10°C et jusqu’à 3 jours localement), les dégâts sur la vigne peuvent certaines années être très importants. Les gelées d’hiver peuvent détruire jusqu’aux ceps eux-mêmes, tandis que celles de printemps font des ravages sur les bourgeons diminuant d’autant le potentiel de production du vignoble.

Cette influence continentale est, à contrario, responsable d’un ensoleillement favorable l’été. En effet, l’insolation annuelle moyenne est de 1650 heures. A titre de comparaison, cette insolation est de 1910 heures en Bourgogne et de 2069 heures à Bordeaux. Cependant, près du quart de l’insolation annuelle se répartit entre les mois de juillet et août, moments les plus propices à la maturation du raisin.

Sources d’information

«Manuel de viticulture ; guide pratique du viticulteur» (Alain Reynier, ed. Lavoisier)
«Grand atlas des vignobles de France» (Benoit France, Solars Editions)
«Guide des cépages et des terroirs» (Charles Frankel, ed. Delachaux et niestlé)